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Un système de références éducatives pour l'université ?
par CMLC - Université de Lomé, jeudi 8 avril 2010, 19:58
 

Pour réduire les disparités entre les programmes universitaires, les différences de niveau et les conditions d'enseignement et pour équiper et faire travailler tout le monde dans le même sens, les universités pourraient réfléchir à l'élaboration de systèmes complets de références éducatives pour les professeurs et éducateurs.

À l'image de ce qui se fait déjà dans l'état de Pennsylvanie aux USA, un tel système proposerait des services organisés en six (06) sections :

  • Les standards. Décrivent ce qu’un étudiant devrait savoir et être capable de faire. Les standards progressent d’année en année. Des "ancres d'évaluation" les relient aux tests d’évaluation, aux critères d’éligibilité du contenu et à l’étendue de la couverture du contenu qui sert à élaborer les tests.
  • Les évaluations équitables. Constituent un processus utilisé par les enseignants avant, durant et après leur enseignement pour fournir une rétroaction et ajuster les enseignements afin d’améliorer la réussite. Les évaluations sont de quatre types : sommatif, formatif, diagnostic et comparatif.
  • Le cadre de contenu. Spécifie ce qui devrait être enseigné dans chaque matière au programme. Ce qui comprend les grandes idées, concepts, compétences, questions essentielles et le vocabulaire. Les questions essentielles sont alignées avec les standards, les ancres d’évaluation et les contenus éligibles.
  • Les enseignements. Respectent les attentes suivantes :
    • Des sujets alignés avec les standards,
    • Un niveau suffisant de défi,
    • Basés sur les besoins de chaque étudiant,
    • Intégrant des stratégies augmentant le succès des étudiants.
  • Matériaux et ressources. Incluent le Modèle volontaire de curriculum (VMC) qui comprend les progressions d’apprentissage, les unités, les leçons et les ressources alignés avec les standards.
  • Interventions. Assure que les étudiants reçoivent le support, dont ils ont besoin pour atteindre ou dépasser les standards.

Un tel système aurait le mérite d'enclencher un immense chantier dont la cohérence serait le principal défi, et qui mettrait en évidence, de façon objective, les moyens de rétroaction et de participation des professeurs, moyens qui curieusement semblent être les grands absents du dispositif actuel.